jeudi 19 avril 2018

Les 27 et 28 avril, les élèves de classes terminales de Saint-Henri feront revivre «L’Odyssée» d’Homère dans la pièce: «L’Homme aux 1 000 tours».


Outre les troupes amateurs, l’entité cominoise peut aussi compter sur ses écoles secondaires pour mettre en scène des pièces de théâtre. À l’Institut Saint-Henri, la tradition remonte: peu de temps après sa création, en 1939, des pièces de théâtre étaient déjà proposées! Au début, elles se jouaient dans la cour de l’établissement scolaire qui a fait du théâtre, une véritable école de la vie.
Les décennies ont passé mais le théâtre est toujours bel et bien présent, avec en alternance les profs ou les élèves dans la peau des comédiens. Cette année, c’est au tour des élèves de 5e et 6e secondaires, toutes sections confondues, à monter sur les planches! La mise en scène de la pièce de théâtre réalisée par deux professeurs, Frédéric Desmarets et Laurence Soenen, se veut singulière. «Comme il y a deux ans pour “Le songe d’une nuit d’été” de William Shakespeare, nous avons eu la chance de travailler avec Barbara Monin, de la Compagnie Joker, précise Frédéric Desmarets. Les élèves ont ainsi pu apprendre les techniques de jeux de scène qui leur ont permis de devenir un peu plus comédiens. À partir de cette base solide, ils ont commencé à jouer, dans le sens noble et enfantin du terme, c’est-à-dire à s’amuser, en donnant libre cours à des improvisations autour du canevas qui leur était proposé.»
Le professeur, sur base des improvisations des élèves lors des répétitions, a ensuite écrit le spectacle autour de «L’Odyssée» d’Homère. Souvenons-nous: la guerre de Troie est terminée. Ulysse, après 10 ans de combats acharnés, peut enfin rentrer chez lui. Heureux, peut-être, dans son long voyage, il est conscient qu’il doit tenir compte des dieux de l’Olympe qui sont de fameux numéros… Avec en tête, l’incontournable Zeus! Cette épopée burlesque sera à découvrir sur la scène de l’Institut Saint-Henri.
Pour faire revivre cet épisode antique, il y a une légion de comédiens comme Alyson Parizel, Axelle Parizel, Baptiste Vandamme, Dorian Demuyter, Dorian Lahousse, Émilie Milleville, Hugo Derycke, Jodie Gonzalez, Karlien Deleu, Kévin De Campenaere, Laurence De Clercq, Léa Cordier, Len Malengier, Loan Devos, Lucas Debosschère, Lyson Vannieuwenhuyze, Oscar Noullet, Paul Hovine, Samuel Opsomer, Thibault Masse, Thomas Glorieux. La régie technique est confiée à Violette Noullet et Victor Villez. La scripte et la souffleuse est Tessy Roelens.
«L’Homme aux 1 000 tours» est à applaudir le vendredi 27 avril à 20 h et le samedi 28 avril à 20 h à la salle des fêtes de l’institut Saint-Henri de Comines. Réservation: 056 56 00 60
 - L'Avenir
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dimanche 15 avril 2018

Warneton - Embellissement de la façade du site Imperkraft


Durant les vacances de Pâques, le site Imperkraft a subi un lifting extérieur grâce à quatre étudiants, encadrés par deux membres du service technique. Vendredi, sous le coup de 15 h., les travaux ont été dévoilés.

« Il me tenait à cœur d’entreprendre un projet avec des étudiants, a expliqué Frédéric Hallez, le président du CPAS. Comme le projet « Eté solidaire » est terminé, nous avons travaillé sur fonds propres. L’idée était d’embellir un site du CPAS qui soit polyvalent. Ce qui est le cas puisque l’ONE, la bibliothèque, l’extrascolaire et, à présent, la Ville et la Police, vu la rénovation de l’hôtel de ville, y tiennent des permanences. »
La première semaine, Coralie Verpoort et Théo Bossaert n’ont pas chômé : « Nous avons enlevé les dalles, sorti les pierres au marteau-piqueur avant de remettre de la terre et des cailloux. C’est agréable de travailler à l’extérieur. » La seconde semaine, Louis et Mattéo ont rafraîchi la façade. Tous les quatre se sont vu proposer un contrat d’étudiant en juillet ou août. M-F Ph. D'autres photos ici




mardi 10 avril 2018

Comines - café «A Mou Morel».

Depuis 117 ans, les Morel tiennent un café à deux pas du centre-ville de Comines. L’établissement a gardé son âme et son décor, sous la poigne de Thérèse.
«A Mou Morel»: rien que l’évocation du nom du café fleure bon les effluves de bière et les soirées mémorables pour des générations de Cominois.
Le grand-père, Omer Morel, a ouvert l’établissement en 1901. Il ne s’est pas tracassé pour trouver un nom, il l’a appelé en picard «A Mou Morel», que l’on traduit par «Chez Morel». Comme toute la ville, le café est démoli à la Première Guerre mondiale et reconstruit en 1920. Sa fille, Jeanne Morel, reprend les affaires et se marie avec Jérôme Duthoy.
De cette union sont nés trois enfants. Restés célibataires, ensemble, ils ont exploité le café; tandis que les deux frères ont tenu parallèlement, pendant 52 ans, un commerce de charbon. Aujourd’hui, Jules est au home, Albert est décédé en 2011 et Thérèse tient toujours fermement les rênes d’un café… qui ne désemplit pas.
Côté décor, bien des éléments n’ont pas bougé depuis 1920, notamment la façade et le carrelage. «En 1992, quand le plafond s’est écroulé, on a bien dû réagir! J’ai demandé à l’ébéniste Jules Mortreu de refaire la décoration et le bar, commente Thérèse. Mais il n’était pas question d’installer des pompes. Quand on a un mauvais fût, c’est tous les litres qui sont à nos lattes. Toutes nos bouteilles sont dans quatre grands frigos! Nous avons toujours voulu être libres de brasseurs! On se fournit où l’on veut et personne n’a rien à dire. Le café propose environ 80 sortes de bières spéciales, mais il n’y a pas de carte.»
«Je fais le gendarme moi-même»
Ouvert tous les jours, sauf le mardi matin et le jeudi, le café est un lieu de convivialité: «J’ai une très bonne clientèle, très respectueuse, de tous les milieux et de tous les âges. Ici, la police ne vient jamais. Je fais le gendarme moi-même! Dès qu’un client commence à être éméché, je ne le sers plus et l’affaire est réglée! Chez moi, on ne discute pas. Si on n’est pas content, on sort!»
Le décor est un peu spartiate,  avec le vieux poêle,mais il plaît: «Boire pour boire, cela n’a pas beaucoup d’intérêt. Les clients viennent ici pour parler. Comme le décor est figé, il y a aussi un sentiment de nostalgie. Beaucoup sont venus avec leurs parents! Je joue la psychologue, même si c’est surtout entre clients que les conversations se passent. Je suis une adepte du “ tout voir tout entendre et ne rien dire ”. Ce n’est pas mon rôle que de faire des commentaires; le mien est de gérer convenablement mon café. D’ailleurs, je ne bois pas de bière pour garder l’esprit bien net.»
Sa clientèle est fort éclectique sur le plan géographique: «Il y a bien entendu les gens du coin, les fidèles, mais aussi des Français qui viennent déguster une bière spéciale et des Flamands, qui apprécient le cadre tranquille. Les clients sont seuls ou en groupe. Comme le café est petit, souvent, les conversations se mêlent entre les tables. On commente l’actualité, on refait le monde.» - L'Avenir




jeudi 5 avril 2018

Les 5es secondaires de l’institut Saint-Henri ont participé à un voyage citoyen dans des parlements et institutions internationales.

De Bruxelles à Genève, les jeunes Cominois sont allés à la rencontre de députés sur leur lieu de travail. Au Parlement fédéral à Bruxelles et au Parlement wallon à Namur, les élèves de 5e ont pu échanger avec des ministres tels que Jean-Luc Crucke (MR) et Alda Greoli (cdH) ou encore des députés comme la Hennuyère Mathilde Vandorpe (cdH). Le lendemain, les jeunes citoyens ont visité le Parlement européen à Strasbourg et rencontré l’eurodéputé belge Marie Arena (PS).

Mieux comprendre l’influence de la politique

Céline Maes, une des enseignantes, poursuit: «Nos étudiants ont eu l’occasion d’assister à une séance plénière dans l’hémicycle européen, portant sur des cas de violation des droits de l’homme et de la démocratie, notamment aux Maldives. L’après-midi était consacrée à la visite du camp de concentration de Struthof.

Le dernier jour a permis la découverte d’institutions internationales à Genève. Le matin, les participants ont assisté à une conférence à l’Organisation mondiale du Commerce, avant de visiter le palais des nations de l’Organisation des Nations Unies.

Ces différentes visites et la rencontre avec des ministres et des députés belges et européens leur ont permis de mieux comprendre la politique, son influence dans leur quotidien, ainsi qu’une meilleure compréhension du monde dans lequel ils évoluent.»

Thibault Masse, un des élèves de 5e générale, commente son expérience: «Ce voyage citoyen a été très enrichissant. Avant, beaucoup de choses me paraissaient assez floues. Cet éclairage était nécessaire, car nous serons amenés à voter dans deux ans.»
 - L'Avenir





mardi 3 avril 2018

, Thomas Lepretre ouvre une pizzeria à Warneton

Cuisinier, Thomas Lepretre ouvre une pizzeria à proximité du quai. Une première expérience à son compte.
Le 1er avril, Thomas Lepretre a ouvert une pizzeria… dans son jardin de la rue Thomas Bouquillon. «J’ai toujours rêvé d’être à mon compte. À 37 ans, alors que je travaille dans les cuisines de l’hôpital EPSM à Saint-André (Lille), j’avais envie de me lancer dans un nouveau défi. Dans un premier temps, je vais continuer à exercer mon métier durant la semaine et je vendrai des pizzas uniquement les vendredi, samedi et dimanche, de 19 à 21 h. Si tout se passe bien, la suite du projet sera évidemment d’avoir mon propre restaurant.»
En guise de cuisine, notre diplômé d’une école hôtelière de Wattignies s’est acheté un bungalow de chantier d’occasion qu’il a installé dans sa pelouse: «J’ai choisi la pizza parce que c’est un produit noble, rapide, simple et apprécié par beaucoup de monde. Et puis, à Warneton, je crois qu’on en a un peu assez des frites! À l’intérieur, j’ai tout aménagé moi-même, acheté un four et du matériel à pizza d’occasion et, depuis quelques mois, j’ai fait des essais de recettes. Je ne travaille qu’avec de la pâte fraîche et tous les légumes sont précuits pour qu’ils aient davantage de goût.»
La carte propose dix pizzas classiques, pour un prix variant de 8 à 12€, diamètre de 33 cm. «Je m’adapterai à la demande de la clientèle. Situé à proximité du quai Verboeckhoven, je m’attends à un public varié: des familles, des jeunes en sortie, des gens du voisinage qui n’ont pas envie de cuisiner, etc. Les pizzas sont à emporter et je travaille aussi sur commande.»
Avec son épouse Émilie, il habite Warneton depuis 2003: «Nous sommes originaires respectivement de Quesnoy et Deûlémont. Dès notre rencontre, en 2000, on s’est dit qu’on allait habiter en Belgique pour la propreté et la convivialité. Nous avons d’abord loué à Comines et nous sommes arrivés à Warneton en 2003. Après huit ans dans la chaussée de Lille, nous avons déménagé ici en 2011. Nous apprécions vraiment la mentalité de la Belgique. D’ailleurs, nous avons obtenu facilement les autorisations pour ouvrir un commerce, le seul souci est la taxe forfaitaire annuelle de 750€ qui frappe les friteries et les pizzerias sur l’entité cominoise. Elle fait mal pour des petits commerces comme nous! J’ai fait le calcul: chaque soir d’ouverture, je vais offrir une pizza à la commune.»   - L'Avenir
Tomtom Pizza ouvert le vendredi de 19hà 21h , le samedi de 19 à 21h et le dimanche de 19h à 21h Possible de réservé à partir de 16h 
 52 rue Thomas Bouquillon 7784 Warneton. Tel 0465231224 et de France 0032465231224.